Author Archives: Pascal
En vous abonnant, vous êtes informé.e de tous les nouveaux articles ET vous pouvez télécharger librement le "Guide de l'emprunt participatif". Inscrivez-vous aujourd'hui et rejoignez notre communauté de plusieurs centaines de personnes !
Author Archives: Pascal
Mon métier m’amène parfois auprès de jeunes en formation initiale. Le plus souvent, il s’agit d’élèves de grandes écoles, mais aussi de cursus universitaires ou en conservatoire de musique. Hormis le sujet pour lequel j’interviens, j’ai l’habitude de consacrer un temps à la question suivante : « combien voulez-vous gagner ? ». Elle provoque souvent un malaise, suivi d’une passionnante discussion. Combien ? Pourquoi ? Comment ? Dans un monde où l’on parle si souvent d’argent, de pouvoir d’achat, de prix bas et d’économie, je suis très souvent frappé du figement de mes interlocuteurs face au sujet. Peu de gens, et encore moins parmi ces futurs travailleurs semblent se poser la question de cette manière.
Bien souvent, ils me répondent « on nous a dit qu’avec notre diplôme, on pouvait demander X €/mois ». Ill me semble pourtant qu’il y a une différence fondamentale entre « pouvoir » et « vouloir ». D’une certaine manière, c’est là que réside une grande part de notre humanité…
Depuis maintenant plusieurs années , comme beaucoup, je m’interroge et me sens plutôt stressé lors des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, je pense que cet état est surtout lié à deux élans contradictoires en moi :
Aussi, depuis plusieurs années maintenant, et comme beaucoup d’entre nous, j’ai cherché à « remettre du sens» dans cette période des fêtes.
D’une certaine manière, l’article que je vous propose aujourd’hui n’était pas sensé être publié un jour. J’ai néanmoins décidé de le faire pour deux raisons :
Alors… pour éclaircir peut-être certains positionnements exprimés dans ce blog ou ailleurs, pour témoigner de la capacité de résilience de l’être humain, et surtout pour remercier la lumière qui m’est revenue il y a deux ans à travers une rencontre, voici ce qui s’appelait à l’origine « Je t’M, de Michel Leprince« . Il est dédié à la fée AmZelle.
Il est presque 22h30, et j’en suis à mon quatrième aller-retour dans l’escalier. Swann a cinq ans, le coucher se passe maintenant bien, en général. Mais ce soir, ça ne va pas. Il chouine, s’agite, n’arrive pas à s’endormir. Moi, je sentais que je commence à perdre patience. Son grand frère Nawel, au premier étage du lit superposé recommence également à s’agiter. J’ai senti que la situation allait déraper. Et soudain, je ne sais pas pourquoi, m’est revenue la « méthode » d’endormissement que je pensais avoir inventée lorsqu’ils étaient tout petits. Je me suis dit « bah pourquoi pas ». Résultat : dix minutes plus tard, les deux dormaient. J’ai entendu leur respiration s’apaiser, s’approfondir, et un petit ronronnement s’installer.
Sans cet évènement, j’aurais oublié cette « méthode » secrète pour faire dormir les bébés. À l’époque pourtant, je m’étais dit que j’écrirais un livre à ce propos. Si j’ai l’impression d’avoir lu à peu près tout ce qui existait sur le sujet, il y a une raison majeure. Aucun de mes deux garçons n’a été un gros dormeur. Doux euphémisme : Nawel a mis 3 ans et demi à faire des nuits complètes. Swann pareil. Cela fait quasiment sept ans sans une nuit complète. Tout ceux qui ont passé des nuits blanches à coté de bébés qui se réveillent régulièrement savent que c’est un calvaire. Le manque de sommeil est insupportable, et peut rendre complètement dingue. À l’époque donc, nous avions cherché avec leur maman à peu près toutes les méthodes imaginables, regardé (et revendu !) tous les livres. Je m’étais même formé aux méthodes de récupération en situation de survie. Ayant ainsi découvert la sieste. (Voir l’article qui en parle ici).
Néanmoins, j’avais également développé « à l’instinct » une technique que je considérais assez efficace pour aider mes enfants à s’endormir. Elle préservait aussi ma santé émotionnelle. C’est ce que je vous propose de découvrir.
Certains sujets semblent intimement liés au fait de vouloir remettre de l’ordre dans sa vie. Le thème de la « gestion du temps » en est un. Nombreux sont ceux (j’en fais partie) qui trouvent que les journées sont un peu trop courtes pour la quantité de choses que l’on envisage en général d’y placer. Nous sommes nombreux à trouver que les contraintes extérieures (professionnelles, logistiques, administratives, etc.) laissent peu d’espace pour la vie personnelle. Je pense que j’aborderai la question même de « gestion du temps » d’une autre manière dans ce blog. Ce n’est pas de cela dont je veux vous parler aujourd’hui.
Moi-même chroniquement multi-actif, j’ai souhaité il y a quelques années mettre en place la célèbre méthode GTD (Getting Things Done). Inventée par David Allen, on pourrait en traduire l’intitulé par « faire en sorte que les choses soient faites ». Je suis certain que vous trouverez de très nombreuses ressources sur internet (Par exemple ici ou là) qui vous décriront par le menu de quoi il s’agit.
Je ne veux pas parler aujourd’hui de la méthode elle-même mais des outils que l’on peut utiliser pour l’implémenter et l’exploiter au mieux. Ce qui nous intéresse, c’est qu’elle implique certains grands principes d’organisation dont on peut dire qu’ils ne sont pas spécifiques à cette méthode. Par ailleurs, comme tout outil, elle ne reste finalement qu’un outil ! Son efficacité découle directement de notre capacité de changement d’habitudes intérieures dans son application. C’est peut être le principal intérêt d’une telle méthode : nous faire changer nos habitudes de traitement de l’information.
Ce matin, j’ai un peu le coeur gros. Mon copain Helmut est parti sans moi. Enfin, il n’est pas parti tout seul : une famille est passée le prendre pour passer quelques jours en Suisse. J’ai fait les présentations, en disant « voilà Helmut ! », et ils ont eu l’air heureux de le rencontrer. Quelques instants plus tard, la question est arrivée : « Mais… il n’y a pas de toilettes ? ».
Non. Helmut n’a pas de toilettes. C’est un fourgon aménagé pour habiter confortablement à 4, avec un confort qui, il y a quelques années, m’aurait semblé du luxe. Dès qu’il est entré dans ma vie, il y a un an, j’ai enlevé les toilettes, et les ai remplacées par une pelle.
Car l’été arrivant, fleurissent au bord des routes, en pleine nature, derrière les buissons ou au bord des chemins, ces petites sculptures ornées de papier volant. Car s’il est un art qui s’est perdu, c’est bien celui de savoir faire ses besoins proprement dans la nature. Ou comme l’évoque un livre célèbre, comment chier dans les bois.
Pour bien préparer l’été, je vous propose donc aujourd’hui une révision des bonnes pratiques, afin que vous (re)découvriez la félicité d’un soulagement intestinal qui ne laisse pas de traces.
Nous retrouvons Philippe Vachette pour la deuxième partie de cette interview consacrée à une partie des nombreuses démarches « alternatives » qu’il a initiées ou auxquelles il a pris part.
Dans la première partie, nous avons découvert l’histoire du groupe Inddigo, les affres de la création des premières déchetteries, et le combat de Philippe contre la financiarisation du monde.
Merci à toutes et tous des nombreux relais, partages et commentaires, sur les réseaux sociaux et ailleurs. Peut-être avez-vous un témoignage à apporter en lien avec cette interview ? N’hésitez surtout à utiliser les commentaires, ils sont faits pour ça !
Alors Philippe, nous t’avions laissé aux portes de la mairie de Chambéry, et tu parlais d’une certaine « mission développement durable ». De quoi s’agissait-il ?
Le blog d’Incub’ vient de publier un article résumant un exemple de design énergétique de sa vie quotidienne.
Bien souvent, les exemples de Design Énergétique portent sur des objets. Qu’il s’agisse de bâtiments ou de produits manufacturés, on comprend en général assez rapidement de quoi il s’agit. Concernant les services, le lien est parfois moins évident.
Mais si je vous disais que l’on pouvait faire le design énergétique de sa vie quotidienne, me croiriez-vous ? C’est pourtant ce que je vais vous montrer dans cet exemple réel d’un groupe de familles, quelque part en Savoie.
Ce n’est qu’un exemple… Certains de leurs choix pourront vous sembler extrêmes, d’autres trop modestes. Finalement, ce qui est intéressant dans l’histoire, c’est l’endroit où chacun peut trouver des marges de manoeuvre. Le reste ne dépend que des contextes particuliers…
Je vous invite à découvrir la suite en cliquant sur ce lien :
Lorsque vous vous intéressez aux « Alternatives » dans le bassin chambérien, en Savoie, un nom semble surgir constamment. Philippe Vachette semble avoir été de toutes les aventures, et dans des domaines infiniment variés. Dans mon projet de rencontrer des « papillons », ces gens qui battent des ailes là où ils sont, et changent parfois le cours du monde, Philippe était naturellement en tête de liste.
L’interview sera publiée en deux parties. Il en aurait peut-être fallu quatre ou cinq ! Je vous laisse la découvrir, en vous prévenant : Philippe est aussi connu pour son franc-parler !
En cette fin de mois mars, Philippe nous accueille chez lui, dans sa maison chargée d’histoire aux portes de Chambéry. Les bidons de sève de bouleau fraîche sont prêts à l’embouteillage. Tout de suite, il commence : « tu connais J’aime Boc’Oh ? » et dégaine un pot de confiture. De J’aime Boc’Oh dont il est aujourd’hui président, nous parlerons une autre fois, en détail. J’ai envie de connaître les origines des histoires…
Lorsqu’on se lance dans un emprunt participatif, les questions de « rentabilité » restent prépondérantes, même si ce ne sont bien sûr pas les seules à aborder.
L’emprunt participatif est-il plus économique ? Combien coût-t-il et où va l’argent ? Comment ce choix va-t-il impacter mon économie quotidienne ?
Très franchement, je ne l’ai pas vu venir. Certes, depuis plusieurs mois, j’avais cette sensation que mon esprit fonctionnait de mieux en mieux, de plus en plus vite. D’abord, c’est venu en percevant une sorte d’accroissement de productivité. Je résolvais les mêmes questions en deux fois moins de temps, je détectais les quelques calculs à mener, et laissais de côté ceux qui n’étaient pas pertinents. Cela me permettait de m’occuper d’autres questions, professionnelles et personnelles, d’y consacrer des ressources mentales.
Puis je me suis rendu compte que les problèmes tournaient dans ma tête dès le réveil, et que mon réveil, spontané, se faisait de plus en plus tôt. A l’inverse, le soir, mon esprit continuait à tourner, à manipuler des idées. Parfois, je me réveillais à 5h23 plusieurs nuits d’affilées, branché sur les problèmes qui m’occupaient. C’était comme si mon esprit était en roue libre, prenait sa propre autonomie et ne me laissait pas en paix.
Ca s’est terminé en burn-out généralisé, pro et perso. Il m’a fallu un an pour pouvoir de nouveau réfléchir « droit » pendant une durée normale. Depuis, je le sens parfois : la machine s’emballe.
Je suis convaincu que je ne suis absolument pas le seul, que ce genre d’histoire, sous des formes variées, est le lot quotidien de beaucoup, en particulier parmi les « professions intellectuelles ». Pourquoi donc, ça ne s’arrête pas ? Pourquoi ces phénomènes semblent prendre une telle ampleur ? Je n’ai certainement pas la réponse ultime… mais je peux partager ce qui marche pour moi.
Il y a des périodes dans la vie où on a juste l’impression que le destin s’acharne. Les catastrophes s’enchaînent dans une série noire, et à peine a-t-on commencé à se relever d’une tornade qu’un nouveau tremblement de terre survient.
Parmi ces évènements, les décès prématurés, imprévisibles, sont particulièrement douloureux. Soudainement, c’est comme si la réalité chancelait, et on se retrouve entouré de proches effondrés qui répètent « je ne comprends pas ? » ou « mais pourquoi ? », ou encore « ce n’est pas juste ! ». Le sens manque, la compréhension fait défaut, l’esprit est impuissant, submergé par l’ampleur de l’évènement.
Les évènements de la vie n’ont heureusement pas tous une telle démesure, mais beaucoup, à leur échelle, nous bousculent et nous questionnent. Vous ne trouvez pas ça fatigant ? Ou plutôt… n’avez-vous pas parfois l’impression d’être balloté comme le capitaine d’un petit navire sur un océan émotionnel parcouru d’orages capricieux ?
Moi, si. Enfin, je l’étais.